Rome en un jour

Comme l'année dernière avec Une place à prendre de JK Rowling, j'ai la chance de participer aux matchs de la rentrée littéraire organisés par PriceMinister. Cette année, le choix n'a pas été facile et j'ai finalement reçu ce livre. 

4ème de couverture : "Paul était devant le poste, à mille lieues d'envisager qu'on pût lui réserver un anniversaire surprise fin juin, à lui, natif de février..." Sur le toit-terrasse d'un hôtel parisien, en attendant qu'on leur serve quelque chose à boire et que Paul apparaisse au bras de Marguerite, les invités prennent possession des lieux. Peu à peu, la soirée dérive loi du projet initial. 
À l'autre bout de la ville, Marguerite tente en vain de convaincre Paul de sortir sans dévoiler la surprise. C'est le début d'une guerre dont les proportions vont bientôt leur échapper à tous deux. 

Maria Pourchet explore le fonctionnement d'un couple contemporain, les origines de son désastre mais aussi l'étendue des solitudes, chacun tentant d'échapper à l'autre, à la vérité, à lui-même. On rit à chaque page... Non sans un certain effroi. 

Pour commencer, un rectificatif par rapport à ce résumé : il n'est pas du tout question de rire dans ce livre. Il s'agit plutôt de constats assez affligeants sur notre société et le couple. Les chapitres alternent entre les invités de la fête surprise qui attendent et le couple Paul et Marguerite qui se déchirent. Les invités regroupent leurs solitudes et abordent des sujets banals pour faire passer le temps, notamment grâce à l'alcool. Paul et Marguerite se lancent des noms d'oiseaux et font face à leurs frustrations. Je n'ai pas vraiment aimé cette histoire, qui n'en est d'ailleurs pas vraiment une. Par contre, le style de l'auteur est intéressant. La manière d'écrire nous rend spectateur de la scène, on a vraiment l'impression d'assister à ces rencontres.

Je pense qu'en fait, je n'ai pas d'appétence particulière pour la littérature contemporaine et en suis finalement très souvent déçue. J'ai besoin de rêver et de m'évader dans mes lectures, pas de trouver un miroir du quotidien et de la société dans laquelle je vis. 

180 pages