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GinyBlog
20 novembre 2013

Les mille automnes de Jacob de Zoet

Lors de la naissance de notre petite puce, celle-ci a été gâtée et nous croulons sous les cadeaux. Dans ce contexte, j'ai particulièrement apprécié deux attentions particulières : la bouteille de Champagne offerte par mes parents et le livre offert par mon patron ! Pour une fois, on pensait aussi aux parents ! 

Je reprends bientôt le travail alors je souhaitais lire ce livre avant. Il n'est pas évident de donner son avis sur un livre que l'on vous a offert. Il est finalement toujours question des goûts de chacun. Soit la personne a aimé le livre et souhaite vous le faire découvrir, soit elle a une représentation de vos goûts qui l'amène à imaginer que vous allez aimer. C'est finalement très délicat d'offrir un roman ! Et bien merci chef, vous êtes bien tombé, car c'est un livre que j'ai plutôt apprécié. 

51afES-IxmL4ème de couverture : Dejima, comptoir de la Compagnie néélerdaise des Indes orientales, ou la promesse d'une fortune facile. Jeune clerc, Jacob de Zoet débarque sur l'île en 1799, bercé par l'espoir d'un mariage à son retour. Là, il est comme envoûté par Melle Aibagawa, douce sage-femme au visage étrangement brûlé. Or la demoiselle est enlevée sous ses yeux par le diabolique Enomoto et conduite sur le mont Shiranui...

La principale raison pour laquelle j'ai aimé ce livre : il s'agit d'un roman historique et je pense que c'est mon genre préféré. Le roman est alors prétexte pour mieux connaître un épisode de l'Histoire, ici la "colonisation" du Japon par les Pays-Bas au début du XIXème siècle. Pour le coup, je ne savais même pas qu'il y avait eu commerce entre ces deux nations. Par contre, de nouveau, le résumé de 4ème n'est pas tout à fait exact. ici, il laisse à croire que l'essentiel de l'action est conditionnée par l'enlèvement de Melle Aibagawa. C'est en effet, un aspect important de l'hisoire mais cela n'en ai pas le principal à mes yeux. 

La première partie de ce roman met les différents personnages en place, et ils sont assez nombreux, les noms étrangers ne facilitant pas la mémorisation. C'est l'arrivée de Jacob de Zoet à Dejima ainsi que la description du fonctionnement de ce comptoir de commerce, les relations avec les japonais, la corruption, la vie loin de sa patrie et de sa famille. 

La deuxième partie, que j'ai préférée, est axée sur l'enlèvement, la nouvelle vie de Melle Aibagawa et les moyens qui seront mis en oeuvre par ceux qui l'aiment pour la délivrer. C'est à la fois effroyable et romanesque, mais je n'en dit pas plus.  

Enfin, la troisième partie raconte une péripétie directement liée à l'activité commerciale du Dejima avec l'arrivée des Anglais dans la partie. Eux aussi veulent faire fortune en commerçant avec les japonais. Cela ne reste pas sans rapport avec la deuxième partie mais il faut être patient car les répercutions sur nos héros ne se font savoir qu'à la fin de l'ouvrage qui fait tout de mêm quelques pages. 

Le style de l'auteur est agréable même si les descriptions sont parfois un peu trop riches. Des détails très précis rendent la vie à Dejima très réelle et concrète pour le lecteur, un peu trop parfois avec notamment la description d'une opération chirurgicale avec les moyens et les connaissances de l'époque. 

740 pages 

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