Et l'odeur des narcisses

Encore une lecture pour la revue de l'association pour laquelle je travaille, cela représente 3 livres par trimestre. Cela ne me prend pas trop de temps car les livres sont courts en général.

4ème de couverture : La vie de Thérèse avec ses bonheurs attrapés au vol, avec ses secousses, ses accalmies, ses mensonges, ses intrigues, ses délires. La vie de Thérèse avec ses bouffées de volupté, ses perfidies, ses brillances, ses noirceurs, une brocante sa vie, la beauté et la laideur intriquées, embrouillées. Les remords enfouis, les espérances, les désespérances, l'alchimie des souvenirs qui voile et dévoile, qui décante et diffuse le passé. Et c'est l'enfance à Cayenne, où Thérèse découvre l'amour et la fascination pour la mort, le retour à Nice, d'où il faut partir. Et c'est l'étrange maladie qui torture Thérèse depuis l'enfance, mais aussi son grand amour, son mariage et la naissance de Juliette. La jolie Juliette...

Et voici la critique que j'en ai faite pour notre revue. Ce livre, c'est l'histoire de Thérèse.Thérèse la boiteuse. Thérèse qui a une étrange maladie des os et  laquelle il a fallu amputer la jambe. C'est d'abord son enfance en Corse, puis à Cayenne, le retour à Nice, et puis l'Italie... son véritable pays, lais aussi les choix de son père, les rêves de samère et le feu de son grand-père. Ce sont ensuite les premiers émois, les délires, le mariage avec Roland, la naissance de Juliette. Et puis la guerre qui va tout chambouler...

Thérèse la boiteuse égrène les souvenirs de sa vie à ses compagnons d'infortune. Tout au long de cette lecture se mélangent le passé et le présent, les vivants et les morts.

Ce livre, c'est un tourbillon d'émotions, de sensations, de regrets, de nostalgie, de volupté, d'odeurs, d'espérances... et le poids de sa jambe, cette jambe qui devient presque un personnage du livre tellement elle est omniprésente. L'écriture en est lyrique, très riche, trop même... Un livre pas facile d'accès que j'ai eu du mal à terminer... Ce genre d'écriture ne me convient pas du tout.  

118 pages