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GinyBlog
29 juin 2011

La Dame à la licorne

516WJKPDY9L__SL500_AA300_Avec ce livre, je renoue avec mes premières amours : le roman historique. J'adore ce genre de lecture : d'abord ce sont généralement des histoires d'amour et puis surtout on apprend plein de choses sur une époque déterminée. Un jour, je vous parlerai d'un auteur que j'adore sur ce sujet.

4ème de couverture :"Désireux d'orner les murs de sa nouvelle demeure parisienne, le noble Jean Le Viste commande une série de six tapisseries à Nicolas des Innocents, miniaturiste renommé à la cour du roi de France, Charles VIII. Surpris d'avoir été choisi pour un travail si éloigné de sa spécialité, l'artiste accepte néanmoins après avoir entrevu la fille de Jean Le Viste dont il s'éprend. La passion entraînera Nicolas dans le labyrinthe de relations délicates entre maris et femmes, parents et enfants, amants et servantes."  

Comme souvent, la 4ème de couverture est un peu exagérée et pas tout à fait exact... Surtout la dernière phrase...

Pour être plus précis, les tapisseries évoquées dans ce livre sont l'occasion de découvrir, par l'intermédiaire de Nicolas des Innocents, la vie de deux familles : la famille de Jean Le Viste, "nouveau riche" de l'époque, travaillant pour le roi de France ; et la famille du lissier qui fabrique les tapisseries.

Le livre est divisé en plusieurs parties qui correspondent à différentes périodes de confection des tapisseries, pour une durée totale de deux ans. Ce que j'ai trouvé particulièrement intéressant, même si c'est surprenant au début, c'est que le livre est écrit "à plusieurs voix" et celles-ci sont nombreuses. Différents personnages prennent la parole afin de décrire l'histoire de leur propre point de vue : Nicolas des Innocents bien sûr, mais aussi Claude Le Viste, sa mère, la femme du lissier, sa fille, ses ouvriers...

Chacun à son avis sur Nicolas, imbu de sa personne et de son talent mais quand même profondemment humain lorsqu'il interviendra dans le destin de la jeune fille du lissier. On suit ainsi le destin amoureux de nombreuses personnes et j'ai particulièrement aimé la conclusion qui donne un bref aperçu du devenir des personnages.

C'est un livre très bien documenté sur le processus de fabrication des tapisseries et sur l'époque. Les descriptions sont parfois un peu trop précises en matière de relations physiques mais cela ne fait que donner plus de réalisme au sujet.

J'avais aimé "la Jeune fille à la perle". Ce roman est exactement dans la même veine. 

355 pages 

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