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GinyBlog
2 juin 2014

En souvenir d'André

Vite, vite, je me dépêche de chroniquer les derniers petits livres lus en mai avant de passer au bilan mensuel et aux lecture de juin. 

Celui-ci fait partie des 4 ou 5 livres (seulement) que j'ai acheté cette année. Il est tout fin alors je me suis dit qu'il ne ferait pas trop de mal à ma PAL. Et puis surtout, il est de Martin Winckler dont j'ai vraiment beaucoup aimé Le Chœur des femmes. 

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4ème de couverture : Parce qu'il fallait former les volontaires, on a fait appel à ceux qui travaillaient dans l'ombre. J'ai répondu présent. Ce que j'avais à dire tenait en quelques mots : s'ouvrir sans questionner, écouter sans interrompre, entendre sans juger. Expliquer. Apaiser. Soulager. Je pensais, depuis longtemps déjà, qu'il n'est pas nécessaire d'être un professionnel pour accompagner celui qui choisit de mourir. Veiller fait partie de l'expérience humaine. 

Martin Winckler est reconnu pour ses positions sur la liberté de choix du patient, l'information donnée par le soignant, la prise en compte de la douleur, le respect de l'intimité... Et, dans ce livre, il applique ses principes à,la liberté de mourir. Ce n'est pas un texte facile car il traite de la mort assistée pour des personnes qui l'ont choisie, de l'euthanasie. Mais pourtant, ce n'est pas un livre triste, ni morbide. 

Le jour où il prépare sa propre mort, le narrateur revient sur ses souvenirs : comment il a choisi de travailler dans une unité de prise en charge de la douleur, comment il a toujours souhaité soulager les gens, comment il en est venu à assister son ami André dans la mort, et comment il a continué à aider les gens. Le récit est enrichi des histoires de vie des personnes accompagnées et de celui de son grand amour. La fin de l'histoire est un joli clin d'oeil. 

Un roman plutôt court mais très bien écrit, qui se lit tout seul et qui initie une réflexion très intéressante. 

161 pages 

 

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