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GinyBlog
29 juillet 2012

Le crime de Paragon Walk

Je continue ma découverte de la série d'Anne Perry avec ce troisième tome des aventures de Thomas et Charlotte Pitt. Et pour la troisième fois, c'est toujours agréable de se plonger dans cette ambiance particulière de la bonne société anglaise, avec ses codes, sa bienséance et ses personnages typiques.

515SZKVVVNL__SL500_AA300_4ème de couverture : Un crime sordide vient troubler la quiétude huppée de Paragon Walk. Tandis que l'inspecteur Pitt, chargé de l'affaire, se heurte à l'hostilité et au mutisme des résidents du quartier, son épouse Charlotte, assistée de sa soeur Emily, la charmante Lady Asshworth, ne se laisse pas intimider par cette omerta de classe. De garden-parties en soirées, elles font tomber un à un les masques de l'élite. Les façades les plus respectables de Paragon Walk se lézarderont peu à peu pour exposer à cet infaillible trio de détectives leurs inavouables secrets et mensonges.

Comme pour l'aventure précédente, on découvre le crime, le quartier et ses habitants par les yeux de Thomas Pitt. Le contexte nous est raconté à travers les premières rencontres avec les suspects potentiels, hommes, femmes et domestiques. Puis l'histoire en vient aux oreilles de Charlotte et celle-ci se plonge de tout coeur dans l'environnement du crime. Et d'autant plus cette fois-ci que les suspects potentiels figurent parmis les fréquentations de sa soeur Emily.

On va donc vivre grâce à Charlotte, les réceptions et soirées, le thé et surtout les bavardages de convenance de ces dames de la bonne société. On se rend compte que chaque mot, chaque tournure de phrase, est pesée avant d'être prononcée, que chaque personne cache bien ses secrets et qu'il ne faudrait surtout pas que les "on-dit" viennent gâcher une réputation si difficilement acquise.

Je voudrai mettre l'accent sur cette citation, issue d'une conversation sur la société, lors d'une réception. Elle est dite à Charlotte par un homme riche qui ne sait pas que celle-ci a une condition inférieure à la sienne (p184) : "Les pauvres sont pauvres, [...], précisément parce qu'ils n'ont pas les moyens ou la volonté d'être autre chose. on ne va pas déshabiller les riches pour les nourrir. Ce serait insensé... autant arroser le sable dans le désert !" Quand la pauvreté ne se mesure qu'à la volonté des gens... Même si la société n'est pas idéale de nos jours, je suis contente de voir que certaines choses ont évolué. 

315 pages

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