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GinyBlog
18 juillet 2012

Les talons hauts rapprochent les filles du ciel

J'ai eu envie de lire ce livre après avoir lu cet article chez Violette. Je ne sais pas si c'est son article plein d'humour ou les yeux bleus de l'auteur, mais cela m'a interpellée. Il s'agit d'une lecture que je ne serai pas du tout allée chercher par moi même mais qui a tenu ses promesses. Un premier roman qui mérite sa chance.

41vZaedPJLL__SL500_AA300_4ème de couverture : Un serial killer rôde dans les rues de Paris. Plusieurs filles sont retrouvées assassinées de manière atroce dans leur appartement. Leur seul point commun ? Elles fréquentaient toutes le milieu de la nuit et les clubs à la mode.
John-Fitzgerald, surnommé Fitz par ses amis, est un parasite par excellence. Dragueur paresseux et noctambule, il partage sa vie entre les soirées parisiennes, son amour des jeux en réseau et la vente de coke à la petite semaine. Ce héros improbable va se retrouver au cœur d'une enquête de plus en plus dangereuse, avec l'aide de ses conquêtes d'un soir et de ses amis toxicomanes.
Grande gueule maladroite, incompétent notoire, séducteur au grand cœur, il semble bien mal armé pour affronter les bas-fonds parisiens. Mais tant qu'il y aura de l'alcool, la fête sera plus folle.

Avec un titre pareil, on s'attend à un vrai livre de fille... Mais pas du tout, la spécialité des Editions du Masque reste bien le livre policier. Alors c'est vrai, la couverture n'est pas particulièrement originale et on s'attendrait presque à se retrouver face à un bon vieux Agatha Christie.

L'histoire est centrée sur le héros, Fitz, anti-héros par excellence, frimeur, dragueur, dealer. Il va mener l'enquête sans aucun instinct ou savoir-faire, il ne sait pas se défendre, pense beaucoup à lui et fait une consommation irraisonnable de vodka. Bref, il n'est pas très sympathique.

On se laisse tout de même prendre par l'histoire, et les rebondissements des derniers chapitres nous laissent en haleine. J'ai aimé retrouver des références culturelles contemporaines, notamment à travers des slogans ou des bouts de chanson, intégrés au texte sans y paraître. J'ai aimé le cynisme de l'auteur et la façon de s'exprimer du héros. J'attends donc de voir ce que va donner le prochain opus de ce jeune auteur.

320 pages

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