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GinyBlog
23 mai 2012

L'étrangleur de Cater Street

Je vais commencer par remercier George qui m'a fait découvrir cette série à la fois policière et historique. Dans la lignée des livres écrits par Jean-François Parot, ce livre mélange à la fois un contexte historique intéressant, des personnages sympas et une bonne petite enquête. J'ai eu la chance de tomber sur un lot de livres de cet auteur lors du renouvellement des stocks de la bibliothèque de Comines, j'y ai fait des affaires !

51JNRZC8AXL__SL500_AA300_4ème de couverture : Suffragette avant l'heure, l'indomptable Charlotte Ellison contrarie les codes et manières victoriens et refuse de se laisser prendre aux badinages des jeunes filles de bonne famille et au rituel du tea o'clock. Revendiquant son droit à la curiosité, elle parcourt avec intérêt les colonnes interdites des journaux dans lesquels s'étalent les faits divers les plus sordides. Aussi bien le Londres des années 1880 n'a-t-il rien à envier à notre fin de siècle : le danger est partout au coin de la rue et les femmes en sont souvent la proie.

Ce livre est une véritable immersion dans la bonne société victorienne de la fin du XIXème siècle. Après une série de meurtres, on suit l'enquête selon le point de vue des différents membres d'une famille aisée de la bourgeoisie anglaise, au temps de la Reine Victoria. Les personnages sont attachants, particulièrement la jeune Charlotte, qui n'a pas sa langue dans la poche, ce qui n'était pas facile à l'époque.

Le point de vue de certains personnages, notamment la grand-mère, est très drôle car elle pense que le fait d'avoir de la rigueur morale et un mode de vie décent suffit à protéger les jeunes filles d'un meurtrier. Tout est régie par les bonnes manières, aucune impertinence et surtout pas de mélange des classes. Ainsi il est régulièrement rappelé à l'inspecteur Pitt qu'il n'est pas du même monde que les personnes chez lesquelles il enquête. 

L'intrigue se déroule sur plusieurs mois et on abandonne régulièrement les crimes pour se concentrer sur les états d'âmes des personnages. Finalement, l'enquête est secondaire et un prétexte à une description sociale très divertissante.

382 pages

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Commentaires
A
Je découvre en ce moment Anne Perry avec la série des "William Monk", je pense lire celle-ci ensuite !
Y
Il y a déjà pas mal de temps, j'ai lu le premier tome de son autre série, avec un inspecteur amnésique. C'était pas mal, il faudrait que je me lance dans celle-ci.
G
Contente que ce premier tome t'ait plu ! le second est plus policier mais toujours aussi bien !
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