La Princesse de Montpensier

Aujourd'hui, une lecture très rapide ! Elle aurat pu faire l'objet d'un Jeudi un livre chez George car je l'ai commencé jeudi dernier dans le train pour Paris. Et j'aurai pu le lire sur le trajet complet mais j'ai vite abandonné cette lecture et ai dû me forcer à la terminer, ce qui n'est pas si courant chez moi.

4ème de couverture : Madame de La Fayette devance Racine quand elle montre les ravages de la passion aveugle, celle qui entraîne vers la ruine et la mort. Au temps des Valois et des guerres de religion, Madame de Montpensier aime ainsi le jeune duc de Guise, bafouant un mari de circonstance ivre de jalousie. Elle ignore les sentiments qu'elle inspire au duc d'Anjou, le futur roi de France. Avec une férocité inconsciente, elle torture le pauvre comte de Chabannes chargé de l'éduquer, follement amoureux d'elle lui aussi.

Du dépit, de la rage, de la haine, des assasinats, voilà le portrait de l'amour que Madame de La Fayette peint avec du sang.

Ne serais-je plus habituée à la lecture des classiques, à force de baigner dans les contemporains et les vampires ? Ou est-ce le style de Madame de Lafayette que je trouve difficile ?

Oui, j'ai trouvé cette lecture difficile, lourde et sans aucun intérêt. Je me suis perdue dans les personnages, les guerres et l'époque. La faute à l'éditeur qui a eu l'air d'oublier ce qu'est un paragraphe, un chapitre, bref, les éléments qui permettent les respirations ? Le texte est continu, du début à la fin, il n'y a absolument aucune respiration ou pause. Les éléments sont simplement égrénés les uns à la suite des autres. Tout n'est que description et analyse des sentiments mais ils ne sont pas vécus. Il n'y a pas de dialogues, ni d'évènements marquants.

Pour conclure, l'histoire aurait pû être intéressante, développée. Finalement, ce livre est bien trop court ! Ce n'est pas un roman, c'est une anecdote. J'aurai aimé plus de développements de l'histoire, la description des lieux, des personnages plus fouillés... Une grosse déception !

54 pages